Le PCF a entammé la première phase de son congrès avec le vote des adhérents et là pas de phénomène Obama.
La mobilisation des militants n'était pas au rendez vous.
Sur 134000 adhérents seuls 78779 pouvaient participer au vote parce que cotisants. On est loin du parti de 500000 adhérents de la grande période, même si les chiffres étaient un peu gonflés.
Il n'en demeure pas moins qu'étant donné l'état des partis politiques en France celui ci compte encore.
Regardons de plus près ces chiffres, 39692 ont voté soit 50% des côtisants et un peu moins du tiers des adhérents.
Le texte appelé injustement base commune car ne rassemblant que les partisans de MGB et ceux de N Marchand, représente 61 % des exprimés. Soit 30% des cotisants et un peu plus de 15% des adhérents.
Les 40% restants sont réunis autour de textes plus fermés encore que le texte de la direction.
Aucune dynamique aucun souffle nouveau, un parti qui se replie sur lui même et poursuit son tête à tête mortel avec le PS. La tactique de la direction de jouer sur la peur de la disparition du PCF a joué pour obtenir ce résultat mais après les manoeuvre d'appareil tout cela mène à quoi?
La seule nouveauité c'est l'appel à des listes de rassemblement pour les Européennes, il semblerait que F Wurtz y est contribnué et MGB ait tenté de freiner.
Qu'elle place en effet pour le PCF dans cette élection ? Coincé sur sa droite par le PS et le trio Hulot Bové DC Bendit et sur sa gauche par Besancenot. La direction a de quoi se faire du souci, mais certains évoquent un tandem avec JL Mélenchon. Voire plus si affinités mais si la gauche du PS se paie un bon score lors du congrès rien ne dit que celui ci se mettra hors parti.
Beucoup disent que c'est ce qui explique l'attitude C Piquet et de Mars au rassemblement de Politis, ils attendent leur place dans une telle opportunité. Et comme ils attendent la fin du congrès du PS ils freinent toute tentative de lancement d'une nouvelle force.
Mais curieuse attitude d'un parti qui s'ouvre quand il en a besoin et se referme quand il s'agit au quotidien de faire vivre une nouvelle force politique.
Un triste gachis.
Pour ce qui me concerne, bien qu'espérant toujours, je suis persuadé que le plus important c'est de commencer le processus de création de cette nouvelle force politique.
David C. 05/11/2008 02:00