
Les Tremblaysiens jugeront.
Il me semble quand même que le parti socialiste a mieux à faire pour l’avenir de ce pays que de distribuer des appellations d’origine contrôlée et d’entretenir la division à gauche. Alain Durandeau
Gwenael Bourdon - Le Parisien - 31/01/2008
« La direction nationale a pris acte de la volonté du maire de ne pas associer les socialistes à sa liste », indique Franck Misson, secrétaire de la section locale. Les négociations avaient en effet achoppé sur le nom des candidats du PS. François Asensi souhaitait reconduire six élus sortants qui figurent d’ailleurs sur sa liste. Contestant la légitimité de ces sortants, dont certains se sont éloignés du PS, la section locale souhaitait renouveler ses candidats et ne conserver que deux de ses élus.
De part et d’autre, on se rejette la responsabilité de ce divorce. « Nous nous sommes battus jusqu’au bout pour qu’il y ait l’union », assure Franck Misson. François Asensi, de son côté, affirme qu’il sera celui qui conduira une « liste de large rassemblement, avec des socialistes, des Verts, des communistes, et des personnalités sans appartenance politique. »
Les militants du PS peuvent désormais constituer leur équipe, qui devrait bénéficier du soutien du PRG et sera menée par le conseiller municipal sortant Thierry Godin. « Nous espérons pouvoir entrer en campagne dès lundi », confie Franck Misson. Une campagne qui sera nécessairement plus animée que d’ordinaire. Et c’est sans doute le PS qui tirera la première salve. La direction fédérale va en effet écrire aux élus sortants pour leur interdire de se qualifier de « socialistes », s’ils se présentent sur la liste de François Asensi. La menace fait sourire Alain Durandeau, actuel président des élus socialistes au conseil municipal. « Il y a un copyright ? Je ne me réclame pas de la direction nationale du PS, mais j’entends être reconnu comme socialiste. »
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