On aurait pu souhaiter une participation plus forte mais ce sont 25 personnes qui ont participé à la présentation d'un petit film puis au débat. Un représentant d'une Amap, un représentant de la Nef et un professeur d'économie sociale ont débattu durant plus de deux heures avec la salle.
La Nef est une société coopérative de finances solidaires créée il y a 20 ans, elle collecte l'épargne et prête pour l'écologie et l'environnement, le développement social et solidaire, la culture et la formation.
Quelques exemples des actions de la NEF; financements de l'entreprise "toit en chaume", d'une brasserie artisanale de bières biologiques ou "d'idéo "mode bio équitable.
La NEF est comme une banque vous pouvez en devenir sociétaire, épargner, emprunter, avoir un compte chèque , carte bancaire livret d'épargne grace à un partenariat avec le crédit coopératif.
Une banque à taille humaine sur des projets éthiques, une banque coopérative
www.lanef.com.
Après la présentation de la NEF un débat sur les comportements par rapport à la consommation a eut lieu.
Le mouvements des AMAP a été présenté, il consiste à regrouper des consommateurs et un agriculteur, ce groupe de consommateur assure au producteur un débouché à ses produits en réservant des paniers d'une certaine valeur ( exemple 15 Euros ) qui sont livrés régulièrement et redistribués par les membres de l'AMAP.
Ce système permet à un agriculteur bio de vivre et de ne pas passer par les fourches de la grande distribution, il permet aux consommateurs groupés de bénéficier de produits de qualité à des tarifs raisonnables.
Et comme l'agriculteur doit être situé à proximité du groupement cela évite les transports couteux et polluants.
Nous souhaitons créer une AMAP à Tremblay mais nous n'avons pas d'agriculteur pour l'instant. Ceux qui sont intéréssés peuvent m'en faire part ou en faire part sur le blog du collectif qui se trouve dans mes liens.
D'autres sujets ont été abordés comme les groupes qui se constituent pour transmettre des savoirs faire en matière de cuisine pour lutter contre les plats tout préparés aux équilibres alimentaires douteux.
Le refus de consommer des fruits qui ne sont pas de saisons et qui occasionnent des dépenses énergétiques considérables, la notion de proximité avec les consommateurs est importante.
Des questions sans concessions ont été posées comme celle sur la consommation bio = consommation de bobos à laquelle les pauvres n'ont pas droit. Ou la question sur qui doit le plus porter l'effort, les pauvres ou les riches? Certains insistant sur les plus riches, plus gros consommateurs et pollueurs mais soulignant également la nécéssité pour les pays pauvres de trouver des alternatives et de ne pas refaire nécessairement nos erreurs.
Débat à suivre, vos avis sont souhaités, nous essaierons de mettre en place des réseaux sur nos deux villes.
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Racaille 18/12/2007 23:29
soret Roger-Pierre 15/12/2007 20:29